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Le Parlement européen demande la libération de tous les détenus d’opinion en Algérie

Le Parlement européen (PE) a adopté ce jeudi une résolution d’urgence sur l’Algérie. Il demande notamment la libération de Khaled Drareni et de tous les détenus d’opinion.

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Le Parlement européen demande la libération de tous les détenus d’opinion en Algérie
Lynda Hanna
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Le Parlement européen demande la libération du journaliste Khaled Drareni et de tous les détenus d’opinion en Algérie. Dans une résolution d’urgence adoptée ce jeudi 26 novembre, le PE appelle les autorités algériennes à « remettre immédiatement en liberté, sans conditions, Mohamed Khaled Drareni et tous ceux qui ont été détenus et inculpés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne, et à la liberté de réunion et d’association ».

La résolution cite Yacine Mebarki, Abdellah Benaoum, Mohamed Tadjadit, Abeldhamid Amine, Abdelkrim Zeghileche, Walid Kechida, Brahim Laalami, Aissa Chouha, Zoheir Kaddam, Walid Nekkiche, Nourredine Khimoud et Hakim Addad. Ce dernier est un ancien détenu, remis en liberté début janvier dernier.

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La résolution, adoptée à une majorité écrasante (669 voix pour, 2 contre, 22 abstentions), souligne « la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni ».

C’est la deuxième résolution qu’adopte le Parlement européen sur la situation des droits de l’Homme en Algérie en une année, après celle de novembre 2019. Le Parlement européen appuie en outre « la demande de Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, en vue de la libération urgente, compte tenu de la pandémie de COVID-19, de tous les prisonniers politiques et de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion dissidente ».

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Il apporte également son soutien aux femmes algériennes, soulignant qu’ « en 2020, les mouvements de défense des droits des femmes ont multiplié les dénonciations des actes de violence de plus en plus fréquents à l’encontre des femmes » et que ces mêmes mouvements ont appelé à « la révision des lois en vigueur, en particulier du code de la famille et de plusieurs articles du code pénal, afin de garantir une pleine égalité entre les femmes et les hommes ».

Dans une déclaration rendue publique après l’adoption de la résolution, une quinzaine d’organisations algériennes et internationales ont qualifié le vote de « signal important face à l’intensification de la répression » en Algérie et d’« étape opportune et nécessaire face à l’intensification de la répression contre la société civile, les militants pacifiques et les journalistes, et les menaces à l’encontre de l’indépendance du pouvoir judiciaire ».

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Parmi les signataires de la déclaration, figurent notamment  Reporters sans frontières (RSF), Amnesty international, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Human Right watch, la Ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH) et le Syndicat des personnels de l’administration publique (SNAPAP).

 

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